Des experts des Nations Unies ont condamné la destruction par Israël de l’hôpital médical Al-Shifa dans la bande de Gaza et la perpétration d’un massacre contre des citoyens, des patients, des personnes déplacées et des agents de santé, à la suite d’un siège qui a duré près de deux semaines.
Les experts ont déclaré mercredi dans un communiqué : « Nous sommes horrifiés par le massacre commis par les forces sionistes contre des civils dans la bande de Gaza, alors que le monde est témoin du premier génocide montré au monde en temps réel par ses victimes. »
Ils ont souligné que le droit international interdit d’assiéger et de détruire un hôpital et de tuer des agents de santé, des malades, des blessés et des personnes qui les protègent, et que permettre à cette violence de se produire a envoyé un message clair au monde et à la communauté international.
Les experts ont souligné que l’hôpital Al-Shifa était le plus grand prestataire de soins de santé à Gaza, et l’Organisation mondiale de la santé a décrit sa destruction comme « arrachant le cœur du système de santé », en le détruisant, l’entité sioniste prive ceux qui ont cruellement besoin de soins de santé.
Ils ont souligné que la destruction délibérée des infrastructures sanitaires de Gaza créait des conditions propices à la destruction d’une population affligée et traumatisée.
Les experts ont déclaré que le manque de soins appropriés et opportuns a conduit à une incapacité totale à fournir les soins médicaux nécessaires, de nombreuses personnes souffrant de traumatismes et d’invalidités, et finissant par mourir des suites de leurs blessures.
Ils ont exhorté les États membres des Nations Unies à mettre en œuvre toutes les mesures diplomatiques, politiques et économiques ainsi que les processus juridiques possibles, afin de mettre fin à cette horreur, ajoutant qu’il n’est toujours pas possible de documenter pleinement l’ampleur de ces atrocités en raison de leur ampleur et de gravité, et il est clair qu’il s’agit de l’attaque la plus horrible contre les hôpitaux de Gaza.
Ils ont également appelé les États à utiliser tous leurs pouvoirs pour mettre fin au génocide en cours à Gaza et à prendre des mesures immédiates pour protéger, promouvoir et respecter le droit à la vie, à la santé et à la dignité des personnes touchées par les pertes et les traumatismes, grâce à un accès efficace à l’aide humanitaire, l’assistance et la protection des travailleurs restants.
Ils ont souligné qu’il existe un besoin urgent de nourriture, d’eau, d’abris, de carburant, de soins de santé d’urgence, de soutien psychosocial et de premiers secours psychologiques, à un moment où les stratégies adoptées par les dirigeants mondiaux et les États membres n’ont pas réussi à mettre un terme à cette situation persistante, une violence horrible et horrible.
